Lettre du 4 avril 1857, pour Paris, affranchie
à 50 c. au moyen d'un 10 c et d'un 40 c ND qui
sont oblitérés par le CAD T15 de Smyrne.
La griffe PP indique un affranchissement correct (1er
échelon)
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Voici des oblitérations plus tardives par CAD, normales
compte tenu de la nature de l'envoi ou de la date :
Ce 4 c et ce 20 c affranchissaient probablement des imprimés.
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Oblitération par CAD postérieure à
1876.
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Une lettre de 1860 oblitérée normalement
par le P.C. 3709 :
Lettre du 10 juil. 1860 pour Marseille correctement affranchie
au 1er échelon et oblitérée par le PC .
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Commentaire concernant les oblitérations à
SMYRNE :
Rappelons que la nomenclature dite des « Petits Chiffres »
avait été instaurée le 1er janvier 1852 et que les
cinq principaux Bureaux du Levant, dont Smyrne, s’étaient vus attribuer,
dès cette époque, un numéro d’ordre (3709 pour Smyrne).
En pratique, compte-tenu du fait que le tarif était identique
pour les lettres affranchies et pour les lettres non affranchies,
les Bureaux du Levant n’utilisèrent pas de timbres avant le 1er
janvier 1857, la seule exception étant Constantinople où
des correspondances affranchies furent utilisées durant une courte
période de 1854.
C’est un décret impérial qui fixa la nouvelle réglementation
des tarifs de la façon suivante :
Les lettres expédiées à destination ou en provenance
d’un Bureau du Levant, d’un poids inférieur à 7,5 g., n’étaient
plus
taxées à 10 décimes (soit 1 F.) que si elles
étaient expédiées en Port dû ; si elles
étaient affranchies au départ, elles n’acquittaient
plus qu’un port de 50 centimes.
Pour appliquer ces nouvelles dispositions, l’administration dût
envoyer des timbres postes (principalement à 10 et 40 centimes)
dans les Bureaux du Levant, ainsi que les losanges oblitérants conformes
à la nomenclature de 1852 et destinés aux Bureaux qui en
étaient dépourvus .
Dans les Bureaux autres que Smyrne, on constate l’utilisation, dès
le début de 1857, du losange oblitérant à P.C. pour
l’annulation des timbres, cela à une date variable en fonction des
Bureaux (généralement mars ou avril 1857). A Smyrne, par
contre, il semble que l’on puisse considérer plusieurs périodes
:
Première période : De février à
mai 1857, on constate l’oblitération des timbres par le cachet à
date du Bureau et non par le losange Petit Chiffre.
- Deuxième période : (intercalée dans la
première en mars 1857), on voit apparaître l’oblitération
par le losange 3709, mais de façon très passagère.
- Troisième période : Vers juillet 1857, réapparition,
à titre d’utilisation courante et apparemment définitive
du losange de points Petits chiffres .
Le Bureau de Smyrne semble être le seul où soit apparu
ce flottement dans l’utilisation de losange oblitérant ; ce dernier
avait pourtant bien été reçu par le Bureau (ainsi
qu’en témoigne son utilisation en mars 1857) mais peut-être
les postiers n’avaient-ils pas bien compris la manière de s’en servir.
Quoiqu’il en soit, cette anomalie explique la découverte relativement
fréquente de documents datant de cette époque et dont les
timbres sont annulés au moyen du cachet à date de ce Bureau.
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