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(Mise à jour : Août 2002)
Constantinople (Sainte Sophie)
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HISTORIQUES ET GEOGRAPHIQUES: A l’origine de Constantinople, on trouve la colonie grecque de Byzance, fondée par les Mégariens, sur le Bosphore, au VII° siècle Avant Jésus-Christ. Le nom de la ville et son essor considérable sont dus à l’empereur Constantin qui, en 324, décida de créer une grande ville à l’emplacement de l’ancienne « cité » grecque et d’en faire la seconde capitale impériale. La nouvelle métropole occupait une position stratégique et commerciale exceptionnelle au croisement de deux routes capitales : d’une part, la voie maritime conduisant du Pont-Euxin (Mer noire) à la Méditerranée et, d’autre part, la voie terrestre unissant l’Europe à l’Asie à travers le passage resserré et aisément franchissable constitué par le Bosphore. En outre, cette place était aisée à défendre en raison de sa situation sur une presque île délimitée par le Bosphore et la Corne d’or, rade longue de sept kilomètres qui constituait un remarquable port naturel. Cette situation unique provoqua un développement considérable de la ville, devenue la capitale de l’empire romain d’Orient, puis de l’empire Byzantin. La cité, fréquemment assiégée, ne fut prise que deux fois : par les croisés (à l’instigation de Venise) en 1204, puis par les Turcs de Mehmet II en 1453, date cruciale et symbolique qui vit la fin de l’empire Grec. Rebaptisée Istamboul par ses conquérants ottomans, la ville connut encore une période d’épanouissement sous les grands empereurs turcs dont le plus connu demeure Soliman le Magnifique au XVI° siècle. Malgré la décadence de l’empire ottoman à partir
du XIX° siècle, la cité a conservé jusqu'à
l’époque contemporaine une grande activité commerciale. Après
la première guerre mondiale, Mustapha Kemal transféra la
capitale de la Turquie à Ankara, au cœur du plateau
anatolien, mais Constantinople - Istamboul demeure la ville
la plus importante du pays.
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Les cachets oblitérants furent les suivants en fonction des périodes :
- 1 - CONSTANTINOPLE - Turquie :
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3°) Constantinople- Stamboul : Bureau succursale de Recette, ouvert de 1880 à Août 1914 (puis de 1919 à 1923).
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Timbres à Date (T.A.D.) dont les principaux types sont reproduits ci-dessous, certains d’entre eux ayant été d’utilisation très rare. |
T.A.D. T.15 (Turquie) |
T.A.D. T.84 -Turquie- Rare sur ce 75 c (99) |
T.A.D. T.84 Bur. Français -1885 |
T.A.D. T.15 (II) (Sans parenthèses) |
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Cette marque rectangulaire , apparue vers 1855 et qui fut employée au Bureau de Constantinople pendant environ vingt cinq années était destinée à indiquer sur les lettres mises à bord des paquebots français leur provenance depuis l’un des ports de la Mer Noire : Kamiesch d’abord, puis Galatz, Trebizonde, Varna, Samsoun, Kerassunde etc. ». |
(Mer Médit. Constantinople)
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A CONSTANTINOPLE AVANT LE 1er JANVIER 1857 : |
DU BUREAU ET TIMBRES UTILISES : |
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En fait, la plupart des timbres émis en France entre 1853 et 1876 ont été utilisés dans le bureau principal qui desservait, la capitale de l’empire ottoman. On a vu plus haut que le 25 centimes et le 1 franc carmin de l’émission 1853-1860, n’ont même été utilisés que dans ce bureau pendant une courte période de l’année 1854 |
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(Les chiffres entre parenthèses indiquent le numéro du timbre dans le catalogue Yvert&Tellier)
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avant et après le changement de tarif du 1er juillet 1871 : |
Lettre du 1er échelon pour la France affranchie à 40 c. au moyen d'un 40 c. Dentelé Cliquer pour aggrandir (12 k) |
Lettre du 1er échelon pour la France affranchie à 80 c. au moyen de deux exemplaires du 40 c. Paris Cliquer pour aggrandir (12 k) |
CONSTANTINOPLE : ( 1 ou 2 exemplaires observés) |
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avec l'oblitération de CONSTANTINOPLE : Comme à Alexandrie et dans d’autres bureaux, on remarque l’absence ou la rareté des 10 et 20 centimes de l’émission, dite du Siège de Paris, ainsi, bien entendu que celle de toutes les petites valeurs. |
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utilisés à Constantinople :
Utilisation au Bureau annexe de Stamboul
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Contrairement au Bureau d’Alexandrie, mais en conformité avec ce qui s’est passé dans les autres Bureaux Français, la poste de Constantinople a utilisé, à partir de 1885, des timbres surchargés en piastres. Seuls, ont continué à être utilisés les vignettes dont la valeur faciale était inférieure à 10 centimes. Les « grosses valeurs », principalement celles émises après 1884, sont donc rares ou absentes, aussi bien dans le bureau principal que dans les bureaux annexes. |
de'Académie de Philatélie |
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